mardi 5 mai 2020

Je vous ai menti.

Bonjour vous. 

J'ai réfléchi à mon dernier post, et j'ai réalisé que je vous avais menti. 

En lisant cet article, vous aurez l'impression que cet échec n'a pas réellement eu de conséquence néfaste sur moi, que je suis passée à autre chose 1h après avoir appris la nouvelle et que je vis ma meilleure vie en attendant de repasser cet examen. 

Et bien, ceci est absolument faux. 

Je me dois de revenir sur mes propos et je vous avoue que je ne sais même plus pourquoi j'ai écrit un article avec un tel légèreté. 

J'ai été émotionnellement, psychologiquement impactée par cet échec. 

La dernière fois que j'ai échoué dans le domaine scolaire/universitaire, c'était en 2012 quand j'ai appris que je ne pouvais pas passer en L2 dans la mesure où je n'avais pas réussi à compenser mes deux semestres pour valider mon année. Je n'avais pas travaillé pendant cette année là, juste un peu le second semestre. 

Après ce premier échec, qui suivait l'obtention du bac avec la mention très bien et la position de major du lycée, qui suivait déjà un parcours sans faute où j'étais habituée à être dans le top 5 de la classe, j'ai pris une claque. 
Cette claque s'est accompagnée de ma découverte du monde du travail en 2013, moment où j'ai réalisé ce que je voulais faire, et ce que je ne voulais pas faire. 

Suite à cette première année, j'ai eu les mentions à chaque année universitaire et j'ai obtenu mes diplomes sans difficulté, tous avec mentions. 

Je me suis inscrite pour passer l'examen du CRFPA après mon M1 en 2016, mon père m'a payé une prépa estivale privée, mais je ne suis pas allée à l'examen dans la mesure où je devais me concentrer sur la recherche d'une alternance. 

Je me suis ensuite inscrite pour l'année 2017, j'ai juste payé les frais d'inscription pour moins de 300 euros et je ne me suis pas présentée à l'examen car j'ai décidé de me consacrer à la rédaction de mon mémoire de fin d'études. 

Je me suis ensuite inscrite pour passer l'examen en 2018, j'ai pris la préparation de l'université de Nanterre, je l'ai effectivement passé et j'ai échoué. 

Enfin, je me suis inscrite pour le repasser en 2019, j'ai pris une préparation privée et j'ai payé les frais d'inscription (onéreux) de l'université Descartes pour finalement décider de ne pas me présenter à l'examen parce que je n'avais que 5 semaines pour le préparer que je ne voulais pas le repasser dans ce type de conditions. 

Quatre inscriptions, un passage, un échec.
Vous pensez que ça laisse indemne ?

On n'en meurt pas, mais ce n'est pas rien non plus.

Sachez que cet échec a fait remonter énormément de choses en moi, mais étrangement pas consciemment (je ne me suis pas levée le matin en me disant que j'étais bête) mais plutôt inconsciemment dans la mesure où cela se manifestait dans mes rêves (ou plutot des cauchemars).

Pendant une période (notamment l'année dernière), je me revoyais dans certains rêves revivre l'échec et surtout subir cet échec autour de personnes représentées par mes anciens camarades de promo ayant tous réussi.

Cela a été difficile, mais là ça va beaucoup mieux. 

Je sais que la réussite est à portée de main et je vais l'arracher. 


jeudi 9 avril 2020

Bon. Ben je ne l'ai pas eu, mais ça va !

Bonsoiiiiir. 

Alors oui, je sais. 

Pardon (à toi, fantôme qui me lit). 

Je n'ai pas publié d'article depuis le 22 octobre 2018, soit la nuit des résultats d'admission au CRFPA. 

Je n'ai pas publié d'article pour vous annoncer ma réussite à cet examen, car j'ai tout simplement échoué. 

Mais j'ai quand même des bonnes nouvelles. 
Celle qui vous ravira le plus est que j'ai désormais, ENFIN, un ordinateur personnel qui me permettra de reprendre ce blog comme auparavant et vous raconter la petite course vers mon rêve. 

Je sais pourquoi j'ai échoué à cet examen. 
Je ne méritais pas de l'obtenir. 
Je n'ai pas suffisamment travaillé, je ne l'ai pas assez travaillé. 
J'aurais du faire plus, et non pas être dans une préparation superficielle comme tout au long de mes études de droit pendant lesquelles je me contentais de faire le minimum pour obtenir la mention (mais je vous avoue qu'à ce niveau là je n'ai pas de regret... peut être pour le M2...). 

L'eau a coulé sous les ponts, ça fera déjà deux ans en octobre, et pour faire court :
- oui, je m'en suis remise. Plutot très rapidement et j'en suis très fière dans la mesure où cela ne me ressemble pas. J'ai pris ça comme un signe de maturité, merci Seigneur ! 
- oui, JE VEUX TOUJOURS ETRE AVOCATE ! en dépit de cet échec, je ne baisserai jamais les bras jusqu'à l'obtention de ce certificat. 

J'ai rallongé le temps de parcours, j'occupe un emploi de juriste dans le même secteur d'activité que celui où j'ai réalisé mon alternance mais je planifie déjà mon futur passage à l'examen qui sera l'année prochaine. 

Cette fois, ce sera la bonne.